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peugeot5008

22 novembre 2009

Le Monospace élancé, aérodynamique pour le confort de toute la famille

Esthétiquement d’abord, ce n’est pas une révolution. Peugeot a joué le consensus plutôt que l’agressivité comme sur ses petites berlines. On pourrait y voir une nouvelle orientation stylistique insufflée par son nouveau designer en chef, Jean-Pierre Ploué, mais Peugeot précise que la ligne entend coller d’avantage au code des monospaces, dont les apparences sont généralement plus sages. Plus effilé qu’un C4 Picasso 7 places et moins racé qu’un Ford S-Max, le 5008 cultive donc un certain équilibre mais ne dégage pas une forte personnalité.

Ambiance soignée
A l’intérieur, c’est en revanche plus atypique. Peugeot reprend le concept de poste de pilotage du 3008 avec une grande console centrale rassurante et cintrant le conducteur.  La finition est soignée, les plastiques valorisants et surtout, l’ergonomie est bien pensée. Un exemple, la commande de frein à main électrique, très souvent mal placée, est ici à la place d’un levier classique, à portée de main droite. D’autres bonnes intentions rendent la vie à bord plus agréable comme un rangement réfrigéré dans la console centrale ou un toit vitré généreux (1m70) en option.
Disponible en 5 ou 7 places, il offre une bonne modularité intérieure qui reprend les bonnes idées du Picasso. L’accès au dernier rang se fait par un rapide et astucieux repli des sièges du deuxième rang et les derniers fauteuils se rangent simplement dans le plancher du coffre.
Pour se rapprocher des standards germaniques, Peugeot a ensuite voulu des sièges rigides. Originaires de la C4 Picasso, ceux-ci reçoivent une mousse plus compacte. Résultat, ils sont désormais franchement durs. Dommage car l’amortissement est bien maîtrisée.


Le monospace qui s’intéresse aussi au conducteur

L’amortissement est justement l’un des atouts de ce 5008, ou plutôt son comportement routier. Un essai sur les routes sinueuses de Savoie nous a convaincu d’une chose, c’est bien une Peugeot. Le train avant est emprunté aux 308/3008 et l’arrière provient du C4 Picasso.  Résultat, le toucher de route et les sensations remontées par le volant sont dignes d’une berline. Le nouveau Scenic avait largement progressé dans ce domaine, le 5008 fait encore mieux.
Peugeot a fait le choix de ne pas succomber à la tendance des directions électriques et conserve un système électro-hydraulique. Et pour parfaire ce tableau, la position de conduite a été « berlinisée » tout en conservant la hauteur d’un monospace.
Voilà de quoi profiter du nouveau 2.0 HDI 150 chevaux essayé ici. Rien à redire à son égard, il offre de bonnes relances à bas régime et se montre silencieux sur autoroute comme en ville. Les seuls bruits parasites étant les sifflements aérodynamiques à vitesse soutenue.

 

Peugeot, le 5008 se place au dessus des tarifs de la concurrence, son ticket d’entré étant à 21850 euros, soit 500 de plus qu’un 3008.

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